Bonjour! Je crée ce post pour tous les utilisateurs français (débutants comme moi ou non) souhaitant échanger sur SuperCollider…Liens, tutoriels, ressources, etc. divers en français sont les bienvenus…Au plaisir de vous lire! 
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Coucou beryann !
Bienvenue sur le forum 
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Nous avions commencé ce fil il y a quelque temps mais il n’a pas vraiment pris. Cependant, produire et agréger des ressources en français sur SuperCollider est plus que jamais d’actualité.
J’avais commencé cet article l’année dernière, mais le temps est difficile à trouver, produire et traduire de la documentation est malheureusement très chronophage. Ça viendra 
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En tout cas, avoir un fil dédié est une excellente chose. Par rapport à Discord, le fait de pouvoir y avoir accès sans inscription est un vrai plus, je pense.
Merci de ta réponse! J’ai quelques liens en français sans exclure toute documentation en anglais par exemple. Ceci dit par l’IA, beaucoup de documents sont facilement traduisibles rapidement…On pourrait peut-être imaginer mettre ici nos ressources et promouvoir ces articles sur différents réseaux sociaux sur lesquels on trouve des vidéos et autres ressources (oui discord me semble trop compliqué) qu’en penses tu? J’avais trouvé également en français une partie des tutoriels propres à SC qui sont sans doute à compléter quant au langage lui-même afin d’en faciliter la prise en main…
Au plaisir de te lire
Beryann
Bonne idée, voici ma liste de ressources :
En français
La page Wikipédia de SuperCollider.
La page du forum du Codelab semble s’arrêter en 2016. Je n’ai pas regardé les fils.
La page de l’ancien wiki de Labomedia est un peu obsolète.
De mon côté, le tuto mentionné précedemment, et d’autres tutos MAO.
Un projet utilisant du SuperCollider : Numériser Jean de La Fontaine [Labomedia Ressources] .
En anglais
La plateforme https://sccode.org permet de partager des fichiers SuperCollider, il y a donc de nombreuses créations sonores, SynthDefs, algorithmes, etc. Une recherche par tag est disponible. Mes fichiers.
Mads Kjeldgaard a listé de nombreux sites en lien avec SuperCollider.
À l’intérieur, on peut trouver notamment trouver :
Trois collections de synthés (SynthDef) tous prêts.
Une liste des tutos recensés (en anglais).
Une liste de vidéos sur le sujet (en anglais).
Eli Fieldsteel a créé de nombreuses vidéos sur SuperCollider.
Je n’ai pas regardé les tutos. Les compositions sont très belles, et sont une bonne approche de SuperCollider du côté ‘auditif’ .
Aliks a créé une série de playlists, où il rentre dans les détails de la production sonore.
Ce sont des vidéos assez techniques qui nécessitent de connaître un peu le langage et la synthèse sonore pour ne pas être perdu, mais je trouve que les explications sont très bien amenées.
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Merci à toi!! .cette liste est vraiment intéressante…effectivement les articles de Codelab sont intéressants mais datés…Je vais préparer quelques liens de mon coté mais j’ai trouvé ceci en français chez Labomedia (que tu citais plus haut) pour débuter avec SC qui est reste intéressant du point de vue pédagogique mai inachevé il me semble (avec toutefois quelques liens):
[Découvrir SuperCollider | accueil (labomedia.org)]
Découvrir SuperCollider | accueil
Chez Sccode que tu listais plus haut, je citerai en particulier les lignes de code Sctweets de Frederik Olosson qui sont de toutes beauté et en même très courts pour qui veut les étudier dans le détail.
Sctweets Frederik Oloffson
Je me pose aussi la question si finalement le tout début du début ne serait pas de commencer par une initiation au langage Smalltalk dont est proche SC… 
bonjour à tous les 2,
je découvre supercollider depuis 6 mois environ et le trouve passionnant
content de voir un fil en français , merci beaucoup pour les ressources
Oui, j’ai eu la même idée après avoir posté ma liste de liens.
SonicPi est un langage adapté au débutants qui explique les bases de la programmation et permet de faire de la musique en codant. Il est installé par défaut sur les Raspberry-Pi. Il contient un tutoriel pas-à-pas dont une grande partie est traduite en français. C’est par là que j’ai commencé.
‘SuperCollider’ n’est pas vraiment un programme unifié, il contient deux parties distinctes : le langage (SCLang) et le serveur (SCSynth). C’est le serveur qui produit le son, et il n’est pas nécessaire d’utiliser le langage pour le manipuler. C’est ce que fait SonicPi : il propose son propre langage pour faire du ‘supercollider’, autrement dit pour manipuler le serveur sonore.
SonicPi permet une bonne introduction à SC, car il manipule à peu près les mêmes choses : l’émission d’évènements sonores dans le temps. Sa syntaxe est aisée, et, contrairement à SC, on a (relativement) vite fait le tour de ses fonctionnalités, ce qui évite de se retrouver perdu.
De la même manière, FoxDot .
Je me demande quel public serait interessé par SC ? Il semble que le monde académique français soit passé à côté du coche. Par contre, je vois des étudiants en art et design s’intéresser aux possibilités du numérique dans la création sonore. C’est ainsi que j’ai pu accompagner des jeunes à la découverte de ces technologies, mais sur SonicPi ou FoxDot, pas sur SCLang, car cela nécessitait un bagage technique qu’il n’avait pas à ce moment.
Le cookie collective utilise de manière extensive les nouvelles technos, dont SonicPi, pour produire de la musique. J’ai prévu d’aller les voir dans les prochains mois.
Coucou teethgrinder ! 
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Salut et merci à toi! puisse ce fil de discussion en français petit à petit! Si tu as des liens, ressources, tutos ou autres n’hésite pas à partager! Beryann
Salut Dindoleon! suis d’accord avec toi: SonicPi que j’utilise aussi est une bonne “introduction” à SCollider! Son langage de haut niveau facilite la prise en main du logciel avec comme pour SCollider un “rendu” sonore très intéressant…Quant au langage Smalltalk et son apprentissage j’ai trouvé ceci: Computer programming with GNU Smalltalk
N’ai pas encore tout lu mais l’ouvrage est très pédagogique et démarre à partir de rien ou presque, donc très utile pour s’initier à la POO dans l’environnement de Smalltalk même (et c’est le bémol) la syntaxe propre à SC…Donc à priori au regard de tous les tutos SC intégrés ou non à l’IDE de SC le mieux est peut-être de s’initier au SClang directement grâce à ses tutos: retour à la case départ! 
Ceci existe t-il un ouvrage en français pour les débutants sur Smalltalk?
Je rajoute ce lien qui me semble intéressant pour ses exemples et ressources se croisant nécessairement avec d’autres mentionnées plus haut:
Dilecthus
Merci pour FoxDot et Cookie collective que je vais découvrir! 
Belle journée
la chaine youtube de Martin Marier de l’Université de Montréal contient des tutos intéressants pour les débutants en Français
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Merci à toi! Vais découvrir ça!
Je rementionne ce que Dindoleon a posté quant au vidéos sur YouTube de Eli Feedsteel qui sont passionnantes et très pédagogiques!
Un des soucis qui se pose avec SuperCollider est le nombre de sujets qu’il nécessite de maîtriser un minimum pour ne pas être perdu :
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Déjà un minimum de connaissance du système d’exploitation. Personnellement je n’utilise que Linux, je ne sais pas pour les autres OS, mais l’utilisation de jack et de QJackCtl est bien assez pénible pour décourager des débutants (situation vécue).
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Du coup, des bases en Programmation Orienté Objet. Même si je trouve que l’objet est assez dissimulé dans SC. On peut facilement créer une SinOsc sans vraiment savoir ce qu’on fait réellement (c’est d’ailleurs le génie de SonicPi). Une chose que j’apprécie dans SC, c’est l’Interpréteur. Il permet de faire la même chose de mille manières différentes, en fait avec des nuances qui n’apparaissent que dans des utilisations avancées. Un truc qui est perturbant, c’est que les classes sont compilées au démarrage, on ne peut donc pas en créer pendant l’éxecution. Par contre on peut interpréter un dictionnaire comme s’il était une classe. Et là je pense qu’on est déjà trop loin de ce que les débutants ont besoin de savoir.
En tout cas, j’ai commencé SC sans savoir ce qu’était un objet et cela ne m’a pas empêché d’avancer (jusqu’à un certain point). J’ai plus l’impression que les débutants ont besoin d’apprendre l’Interpréteur que l’OOP (par ex: j’écris ma SynthDef, je la charge, puis j’utilise Synth pour faire du son, pas de notion d’OOP ici). Donc je ne sais pas trop à ce sujet. -
Des bases en synthèse sonore. Et là c’est chaud, il faudrait trouver des ressources générales sur le sujet mais qui s’adaptent bien à SuperCollider. Expliquer la synthèse additive avec une interface graphique ça va, mais par le code, ça devient plus complexe. C’est pour ça que j’avais commencé à organiser mes tutos avec, côte à côte, du SC ou du Pure Data, et des notions plus abstraites sur ce qu’est le son, et en particulier le son dans le contexte de la création par ordinateur. L’antologie de Sound On Sound sur le sujet est parfaite, mais les exemples utilisent la représentation ‘Synthé Analogique’.
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Et de paire avec ça, des notions de DSP. La référence est dispo, mais c’est pas des plus simples ni à traduire, ni à avaler…
Traduire les tutos internes à la doc de SC serait un bon début, mais ça prend vraiment beaucoup de temps.
Ton point de vue est intéressant quant à l’utilistation et l’apprentissage de SC. J’entends ton point de vue sur Linux ainsi que son installation/utilisation de SC qui doit être aussi complexe! Je l’utilise sur PC personnellement et son installation ne pose aucun problème en particulier (Jai vu d’autres logiciels de Live Coding poser parfois de gros problème d’installation en lien avec Emacs mais peut-être que les choses ont changé de ce point de vue!)
Je te rejoins finalement sur le processus d’apprentissage dans le sens ou les tutoriels intégrés sont très bien faits et ne citent la POO que dans cela est nécessaire à la compréhension du sujet abordé. La compréhension s’avère sans doute suffisante de savoir écrire son SynthDef, de le charger puis de l’utiliser, pour reprendre ton exemple.
En soi la notion d’objet (tout est objet), de message sont à la base et sont très bien expliqués dans les tutoriels (intégrés ou en vidéos) mais effectivement il faut maitriser pas mal de choses et tout ce processus parfois lent est très chronophage (à la différence de Sonic Pi effectivement). Mais si l’on persiste et signe que c’est que la magie sonore de SC est toujours à la hauteur de nos attentes! 
Tout à fait d’accord avec vos points de vue, mais j’ajouterai qu’il n’est pas forcément nécessaire de maitriser l’objet pour utiliser SC, j’en suis la preuve vivante 
(Je viens du monde linux également, mais sans background de développement pur )
Je pense que les notions de synthdef, de routine, de bus et de routage permettent déjà d’explorer pas mal de choses en matière de production sonore. Certes, la maitrise de la poo doit évidemment permet de franchir un cap, mais pour l’instant je ne ressens pas (encore) ça comme une contrainte.
J’aimerais partager deux choses qui ont été abordées ici, mais uniquement en anglais je crois:
open stage control qui est un formidable outil pour créer des ihm de contrôle via osc. Je l’utilise avec un ipad (en remplacement de touchOsc) et ça me permet de créer des interface de contrôles de synths et de routine . Et il est libre et gratuit
les tutoriels de Nathan Ho (qui est présent sur ce forum), qui m’a ouvert sur pas mal de techniques sonores et sur l’emploi des routines.
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Ok point de vue qui va dans le sens ou la maitrise de la POO n’est pas indispensable dans l’utilisation de SC qui offre en soi suffisamment de ressources intégrées ce qui plutot “rassurant” si on a aucune base en la matière!
Merci pour les liens et notamment les vidéos de Nathan Ho que je ne connaissais pas du tout et que je vais suivre sur YouTube désormais. Ses vidéos, j’ai l’impression; supposent déjà une certaine maitrise du langage de SC. Mais à examiner de près. En tout cas super le lien vers Martin Marier ! ses tutos avec qui plus est le charme propre au québécois sont vraiment intéressants ! (environ une vingtaine si j’ai bien vu)
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On a une bonne base de ressources ! Mais je pense que le fil ne devrait pas servir qu’à ça. Ce serait plus structuré si on avait un sous-forum français, mais avec trois utilisateurs, c’est un peu prématuré. Je pense qu’agréger une communauté ici serait un bon début, si on peut ressuciter les anciens utilisateurs français du forum, et réussir à intégrer de nouvelles têtes de pioches, ce serait un bon pas en avant.
Tout ça pour dire : n’hésitez pas à poser des questions! Je commence à avoir un peu de bouteille avec le langage, pour autant bien loin d’être autre chose qu’un éternel débutant. Je pense que c’est avant tout avec les exemples concrets qu’on peut voir les ressources qui sont utiles à la communauté.
Et du coup, la question primordiale en lien avec ça : que faîtes vous avec SuperCollider ?
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Je suis d’accord avec toi et ce premier fil de discussion est j’espere l’amorce de quelque chose de plus structuré comme tu le dis. Tu as sans doute de part ton experience sur ce forum plus de contacts peut que moi qui vient tout juste d’y arriver 
a propos de nouveaux contributeurs j’ai sollicité Martin Marier à venir nous rejoindre, qui vivre verra!
Pour le reste perso suis un faux débutant: ai repris SC il y a quelques semaines après l’avoir laissé tomber il y a plusieurs mois…le langage m’a rebuté au début mais finalement les tutos sont a étudier minutieusement, progressifs mais invitent à s’y intéresser avec enthousiame
Comment justement toi Dindoleon as tu débuté dans SC et quelles sont les aspects qui 'ont posé probleme?
Suis musicologue de formation et SC m’interesse tant du point de sa particularité musicale que du point de vue live coding…et toi?
Bonne journée à vous
Ça va être un pavé 
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J’ai découvert la guitare à 15 ans et ça m’a absorbé. Je n’ai presque plus fait que ça de mes journées. En parallèle je passais un BAC L option Histoire des Arts. Avec ça je voulais devenir musicien, mais j’ai été mal orienté, je me suis retrouvé en fac de Musicologie à Tours. J’a atteint la licence 3 mais ne l’ai pas validée : j’avais de bonnes notes en théorie, mais n’ayant pas fait le conservatoire avant ça, je ne savais pas lire une partition, ni chanter ou faire du piano correctement, ça a eu raison de mes efforts.
En parallèle, je fréquentais des étudiants en philosophie, qui m’ont notamment introduit aux notions d’épistèmologie, de philo du langage, etc.
Peu après j’ai découvert le code, et commencé à expérimenter de trucs.
Quelques années plus tard, j’ai découvert SonicPi. C’était chouette, j’ai commencé à élargir ma notion de la musique. Avant ça j’avais fait pas mal d’Ableton/LMMS, mais ça restait très focalisé sur une approche tonale. SonicPi a commencé à me sortir de mon sommeil dogmatique. Bref, à force, je savais que j’allais tomber dans SuperCollider, mais j’avais un peu peur. Un jour, j’ai ouvert la doc sur les UGens et éxécuté les exemples. Ça m’a retourné sur moi-même. Je n’avais aucune idée que de tels sons pouvaient être produits (et en une seule ligne de code!). À partir de là, d’expérience, je savais que si je voulais progresser, il fallait que je lise la doc complète trois fois et passer du temps à tester des trucs, ce que j’ai fait.
Pour les plus courageux :
Mon passage a la fac m’a déçu (en pleine réforme LRU en plus) parce que j’étais vraiment motivé à travailler sur un doctorat. J’apprécie vraiment cette idée d’approfondir un sujet, puis de transmettre des connaissances. Le programme de licence était très focalisé musique classique.
J’ai découvert réellement par moi-même les questions de musique spectrale, la synthèse granulaire, Pierre Shaeffer/Michel Chion, la profondeur souvent niée des musiques actuelles, etc, beaucoup plus tard, alors que je trouve qu’aujourd’hui l’aspect tonal des musiques (sauf exceptions bien sûr) est beaucoup moins central que des questions comme le timbre (la notion de grain/couleur plus précisément), ou la question sociale dans le rap par exemple.
Bref, j’étais aussi intéressé, de par mon intérêt pour la philosophie, par la question de la ‘vérité’. Un doctorat en physique est vérifiable par l’expérience (je fais court hein) alors qu’une thèse en peinture est beaucoup plus difficile à justifier (science molle vs. science dure). La musique a un côté entre deux, parce qu’elle traite d’un art des ‘sensations’, pourtant elle propose des modèles sémantiques rigides et proches d’un modèle mathématique (par exemple le traité de la basse fondamentale de Rameau, ce truc est d’un intérêt exceptionnel sur la question de notre rapport au monde).
Et à un moment, je me suis heurté au théorème d’incomplétude de Gödel, et aux recherches philosophiques de Ludwig Wittgenstein. Ça a fait voler en éclat mes certitudes sur beaucoup de choses, et questionné mon rapport à l’art.
SuperCollider est au centre de ce sujet. Il lie la musique, qui est à mon avis grandement ineffable, avec la question algorithmique, qui est déterministe et bien cadrée.
Du coup, pour poursuivre cette question musicologique, j’essaye de développer un logiciel qui modélise un orchestre et ses pupîtres, commandé par une interface graphique. Ça me permet d’explorer la concomitance entre les différents niveaux de représentation de la musique : le son ‘objectif’ lui-même, l’interface graphique, le code, les mouvements de mon corps lorsque j’interagis avec, et ma représentation ‘interne’, pensée, de la musique.
Et comme ce genre de questions me fatigue l’esprit, après, j’appelle mes potes, et on fait de la musique modale avec mon logiciel 
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Désolé pour le double post mais j’ai éludé une question importante que tu as posé : quel problème ai-je rencontré dans mon apprentissage avec SuperCollider ?
Pas de problème à ma connaissance, mais pour citer Dune, “Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale.”.
Quand j’ai découvert SuperCollider, j’ai reconnu que je n’avais pas les compétences techniques pour m’y mettre, et que je risquais d’être perdu. Je me suis dit “Je pense que je serai prêt dans un an”. J’ai continué SonicPi, puis, un an plus tard, j’ai commencé à lire la doc de SuperCollider, progressivement, en testant des petits trucs. Même si je ne comprenais pas tout ce que je lisais, je me disais “C’est normal, il faut manger des fruits et des légumes pour que mon cerveau fasse les bonnes connexions pendant mon sommeil”. À force d’y revenir, j’ai progressé, et acquis des connaissances par couches successives. J’ai évité les sujets trop complexes quand je voyais que je n’avais pas encore les notions de base pour les comprendre.
Surtout, j’ai fait des milliers d’erreurs sans m’en soucier le moins du monde, c’est comme ça que ça marche je pense.
En ce moment on discute de la nécessité de réduire les fonctionnalités de SC pour éviter aux débutants d’être perdus. J’ai avancé l’idée qu’au contraire, avoir des milliers de manières de faire la même chose pousse à la créativité, et permet à des gens ayant des approches différentes d’atteindre leurs fins de la manière dont ils se représentent le problème, et non pas dans la manière dont les designers de SC pensent qu’il faudrait faire tel ou tel truc. Il n’y a pas de meilleure manière de faire les choses, faut juste que ça marche. Je trouve SC beaucoup plus abordable que Pure Data en ce sens.
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